Les grottes de Vallorbe réalisent le tour de force de dépasser leur réputation pourtant brillante, tellement les récits et photos ne parviendront jamais à égaler la réalité des lieux.
Tout démarre un jour de 1893 avec ce petit trou de rien du tout lorsque le plongeur Pfund a l'idée d'y entrer pour en remonter la source. Il réussi à atteindre une profondeur de -11m qui lui laisse entrevoir une galerie sans toutefois pouvoir aller plus loin.
Il faudra attendre les années 60 pour que d'autres plongeurs et spéléologues s'enfoncent plus profondément dans les entrailles de la bête.
La rumeur d'une grotte aux merveilles commençant à bruisser il fut décidé de forer une galerie artificielle pour l'atteindre à pieds secs. Vint ensuite l'ouverture au public en 1974.
Si l'on en croit les noms figurant sur le plan de la grotte dont à l'heure actuelle 1 seul tiers est ouvert au public, les spéléologues ont du souvent osciller entre:
- Désespoir: Siphon du désespoir, Galerie chaotique
- Euphorie: Galerie de l'espoir, La piscine
- Et grosses conneries: Salle des 700èmes colchiques, Siphon de la baignoire, Siphon des oeufs en neige (sûrement un amateur de meringues) et attention voilà les meilleurs: Le pot de moutarde, Galerie des faux-cils (ayant certainement appartenu à un ours des cavernes travelo de l'époque) et Galerie semi-active (là je soupçonne qu'elle fût nommée par les 2 spéléo qui un peu plus haut s'enfonçaient profondément dans les entrailles de la bête).
Trêve de plaisanterie place au spectacle. La visite s'effectue dans un décor de calcaire, de stalactites, stalagmites, fistules et autres concrétions de toutes formes, le tout savamment orchestré par un jeu de lumière qui donne à la grandeur des lieux un effet purement magique.
Pour vous donner une idée nous sommes là:
Voici les fistules, ces petits tubes creux et fins pendant du plafond
La coulée dite de la "méduse"
Entrelacs de fistules et stalagmites
Certainement la galerie semi-active...
Un des nombreux petits lacs à la pureté cristalline
Quand les stalactites et les stalagmites se rencontrent ça donne ça !
Déjà éblouis par ces merveilles naturelles (ces photos ne sont qu'un échantillon de ce que l'on trouve sur place) on entend vrombir l'Orbe et son flot tumultueux
qui peut atteindre plusieurs dizaines de m3 par seconde.
Ca c'était le 1er effet kiss cool.
On met quelques secondes à se remettre de ses splendeurs rocheuses et de cette rivière tonitruante que l'on croit être le clou de la visite, mais c'est sans compter sur le 2ème effet kiss kool qui vient vous cueillir alors que vous pensiez la visite quasiment terminée.
Je ne le dévoilerai pas ici pour que ceux qui s'y rendront se sentent transportés comme nous l'avons été.
A seulement 1h15 de Genève, les grottes de Vallorbe sont à ne rater sous aucun prétexte !
pfund... c'est un schtroumpf ?
RépondreSupprimernon c'est le premier plongeur qui a osé plonger en scaphandrier dans ce trou noir.
RépondreSupprimerle 12 septembre 2014 : date du 50ème anniversaire de la découverte des grottes de Vallorbe par christian " mello "
Pour les noms donnés, le mieux est de consulter directement les infos sur son site officiel :
www.grottesdevallorbe.com
bonne visite
d.mello
Merci d'avoir répondu au très spirituel commentaire précédent fait par une amie à moi.
SupprimerEffectivement je n'avais pas mis le nom des plongeurs et spéléos car il y en avait beaucoup, non seulement je ne voulais pas que ce soit indigeste pour le lecteur mais surtout ne sachant pas vraiment qui avait fait quoi je ne voulais pas en privilégier un au détriment des autres.
Je vais donc mentionner ici l'équipe de 1964 qui a succédé à celle de Baron, Gallet, Protta et Sauty en 1961): Giurumello dit Mello, Santandrea, Gamba, Morel.
Merci pour ces précisons. Nous vivons actuellement en Australie mais nous avons du mal à faire notre deuil de nos 18 mois en Suisse, dans notre cœur le Pacifique ne remplacera jamais le Léman.