30 juin 2013

Lugano

Lugano, 65 000 habitants, ville natale de Fernando Alonso le coureur automobile (ça vous fait une belle jambe) dans le canton du Tessin, en Suisse italienne, située entre le lac majeur et le lac de Côme.


Mais comme être entourée de 2 lacs mythiques ne suffisait pas à Lugano, elle a aussi son propre lac, le lac de ... Lugano (bravo, c'est bien vous progressez).

Et pour profiter à fond du grand lac de Lugano je vous conseille de monter par funiculaire


 au mont San Salvatore pour pouvoir apprécier cette vue époustouflante.



On ne nous avait pas dit du bien de la ville en elle même, on nous avait même conseillé d'éviter d'y passer, mais comme je n'écoute pas ce genre de conseils, j'ai pu découvrir par moi-même que si Lugano ne recèle rien de spécial elle n'en est pas moins très agréable.

Les abords du lac sont très verts 


et le lac en lui même beaucoup mieux exploité qu'à Genève si j'en crois ces pontons flottants qui permettent de siroter un verre au beau milieu de l'eau avec une vue imprenable sur les collines environnantes et les sommets enneigés.


Le style architectural de la ville rappelle celui de la côte d'azur ou de Monaco avec ses façades à colonnades


et ses interminables escaliers


Et si la vieille ville n'a de vieille que le nom, il est néanmoins très plaisant de déambuler au gré de ses terrasses de café,


de ses charcuteries où pendouillent d'immenses saucissons


Et de ses immeubles colorés



Un joyeux mélange de côte d'azur et d'Italie, tout ça en Suisse !

29 juin 2013

Château d'Oex

Château d'Oex, prononcez Château dé (va comprendre...) est un village du canton de Vaud, à 1h30 de Genève, qu'on appelle plus joliment "le pays d'en haut".

Parmi ses 3200 habitants on a pu y compter l'humoriste nouvelle génération Gaspard Proust, qui y est né, et l'aventurier Mike Horn qui y réside depuis les années 90 (et qui m'intéresse nettement plus que le 1er).

Ce qui fait la particularité de Château d'Oex c'est que mis à part sa rue principale




où la plomberie est un chalet



et la fontaine un abreuvoir


les autres maisons du village sont elles, directement installées au creux de l'alpage.



On y découvre ainsi qu'à Château d'Oex il est de tradition de pendre un chaudron à chaque toit de chalet,


des cabanes dans les arbres,


et en contre-bas on aperçoit la laiterie


et ses vaches


Si Château d'Oex n'est pas le paradis en tout cas pour moi il s'en approche !


28 juin 2013

Musée Messner

Toujours à Bolzano, en Italie (décidément cette ville recèle bien des merveilles... voir Ötzi) nous nous sommes rendus au Mountain Messner Museum, comme son nom l'indique fondé par l'alpiniste Reinhold Messner, au château de Sigmundskron.


L'entrée du château est un mélange osé, mais qui fonctionne, de style médiéval et bouddhique.
La porte moyen-âgeuse est farouchement gardée par des lions, habituellement gardiens des monastères, et le château béni des dieux grâce aux drapeaux à prières tibétains qui volent au vent.


A peine entrés dans la cour du château, alors que La Mandarine plaisantait en disant "si on rencontre Messner je vais l'appeler Reinhold", voilà-t-y pas qu'on tombe réellement dessus !

Il était là attablé avec des amis et nous tels 2 pucelles on se demandait comment l'aborder.
Heureusement La Mandarine a dégainé son plus bel allemand (langue maternelle de Messner) et lui a demandé littéralement sans faire exprès "est-ce qu'on peut vous arracher une photo ? " ça a fait rire Messner qui a validé la demande.

Pour ceux qui se demandent pourquoi on était dans cet état d'excitation en le voyant, un rapide résumé s'impose:  CE MEC EST LE DIEU VIVANT DE l'ALPINISME.
Et si il a gravé à jamais son nom dans l'histoire de l'alpinisme mondial, il a également défié la science en étant le 1er à gravir l'Everest sans oxygène alors que les scientifiques s'accordaient à dire que c'était physiologiquement impossible.
Il a ensuite été le 1er à gravir les 14 sommets de plus de 8000 m, toujours sans oxygène et sans assistance.
Il a réalisé tellement de prouesses qu'il serait bien trop long de les détailler ici, mais pour vous donner une idée c'est un peu le Zidane de l'Himalaya (sauf que Zidane, je vais encore me mettre tout Marseille à dos, je le déteste et qu'il ne lui arrive pas à la cheville).

Donc après avoir questionné La Mandarine sur son boulot, ce qui avait l'air de beaucoup l'intéresser vu que La Mandarine travaille pour une entreprise de poivrots, voilà la photo de nous 2 avec Reinhold Messner et sa légendaire tignasse.
Et à la question palpitante que tout le monde se pose, bien sûr que La Mandarine n'a pas osé l'appeler Reinhold.


Les groupies que nous sommes ont eu la délicatesse de se retirer au bout se 5 minutes et avons pu entreprendre la visite du musée-château sur un petit nuage sachant encore le maître dans les lieux.

L'intérieur du musée continue de varier les genres avec des pièces sombres et modernes qui font complètement ressortir l'éclat des photos de montagne qui y sont présentées,


d'autres pièces, qui elles, ont gardé un cachet particulier avec leurs murs de pierres originelles et leur sol réaménagé.


Au fil des pièces on découvre des objets bouddhistes qui lui ont été offerts lors de ses divers séjours en Himalaya.
Ici un Thanka tellement grand qu'il prend tout le mur, habituellement on en voit de cette taille uniquement dans les monastères.


Et ici un moulin à prière, qui lui prend toute la pièce


Dans une des pièces est aussi exposée la combinaison qu'il portait pour sa 1ère ascension de l'Everest sans oxygène.


Et cette petite pièce est consacrée aux photos de nombreux alpinistes morts en montagne, des enceintes laissent filtrer Blowing in the wind de Bob Dylan, et au risque de passer pour une quiche j'ai trouvé ça vraiment très émouvant.


La visite s'effectue dans un ordre bien précis et on rejoint les différentes tourelles (toutes plus belles les unes que les autres)



par de gigantesques passerelles qui offrent différents types de panoramas

Depuis celle-ci,


on a vue imprenable sur Bolzano et les collines qui l'entourent


Celle-là offre collines verdoyantes et sommets enneigés


Et grâce à ces 2 là



on peut admirer le vert éclatant des vignes sud-tyroliennes


Mais pour Messner qui a frôlé plusieurs fois la mort, dans cet écrin himalayen perché au-dessus du sud-Tyrol, Bouddha n'est jamais loin.


27 juin 2013

Gstaad

Nous avons fait un arrêt inopiné à Gstaad qui se trouvait quasiment sur notre route par une belle journée de juin.


Gstaad c'est là:


Gstaad, je pense que tout le monde voit à peu près ce que c'est: une station de ski qui accueille stars, têtes couronnées et pouffes qui vont avec. 
Madonna y a passé ses vacances d'hiver en 2011, 2012 et 2013.
Polanski y a été assigné à résidence, et notre Johnny national s'y était fait construire un chalet pour fuir le fisc français.


1er bon point: l'arrivée sur Gstaad est très jolie.


L'entrée de la station est étonnamment modeste


On s'attendait à un truc friqué et un peu vulgaire et on est tombé sur un agréable village de montagne qui ne ressemble pas du tout à une station de ski mais dans lequel on se sent bien en déambulant dans ses rues.



Gstaad porte fièrement les armoiries du canton de Berne auquel elle appartient (symbolisé je vous le rappelle par un ours noir en érection voir ici). 
On aperçoit le haut du Gstaad Palace.


Le Gstaad Palace comme son nom l'indique est l'hôtel 5 étoiles qui surplombe la ville.


Si les enseignes de luxe nous rappellent tout de même qu'on est bien à Gstaad, elles se fondent tellement bien dans le paysage que ça n'en n'est pas du tout gênant d'autant plus qu'elles côtoient des enseignes accessibles à tous. 

Patek Philippe et Rolex se partagent un chalet


Tout comme Prada et 3 Pommes


Le chalet Cartier en impose


Mais celui de Louis Vuitton est de loin le plus esthétique


A Gstaad on a pas peur de mêler enseignes de luxe et serveuses en costume traditionnel et ce mélange des genres prend bien.


Les statues n'échappent pas à ce mélange comme cette représentation d'une scène d'alpage suisse d'un petit veau à l'abreuvoir qui a été financée, entre autres, par Elizabeth Taylor.


La vue sur les alpages et les montagnes depuis le centre ville de Gstaad est tout simplement sublime.


Gstaad, une bonne surprise !