31 janvier 2013

L'église orthodoxe russe de Genève

Ce matin je me suis enfin décidée à aller visiter l'église russe de Genève, située juste au-dessus du quartier des Eaux Vives.


Elle fut érigée en 1866 sur les ruines d'un ancien prieuré bénédictin grâce aux dons de la communauté othodoxe russe de l'époque résidant à Genève et de la belle soeur du Tsar Alexandre 1er.

L'église russe n'a malheureusement pas porté chance à tous les russes puisque Dostoïevski qui y fit baptiser sa fille Sophie la vit mourir 7 jours plus tard.


Les spécialistes n'hésitent pas à la qualifier de "chef d'oeuvre d'art byzantin moscovite".

 
Ses coupoles étincellent dans le paysage, leur dernière rénovation remonte à 1966.
 
 
L'intérieur de l'église est tout petit mais très chaleureux et très différent de celui des églises catholiques que nous avons l'habitude de voir. 
Comme il est interdit d'en prendre des photos j'ai seulement réussi à vous dégoter celle-ci sur internet sur laquelle pose fièrement l'évèque Michel, pour que vous puissiez en avoir un petit aperçu.
 
 

30 janvier 2013

Le Liechtenstein

Cet automne j'ai fait un caprice pour aller au Liechtenstein.

Le Liechtenstein c'est ce mini pays de seulement 160 km2 et 36 000 habitants, enclavé entre la Suisse et l'Autriche.

 
La Principauté du Liechtenstein...
 
 
... est officiellement dirigée par le Prince Hans Adam II mais depuis 2004 c'est son fils Aloïs qui assume en pratique les fonctions de chef d'état.
 
Je pense que j'avais une vision fantasmée du Liechtenstein, je m'attendais à un Monaco alpin de bon goût, un écrin de beauté au coeur des Alpes. Et bien je peux vous dire que mon enthousiasme est retombé comme un soufflé au bout de 2 minutes.
 
Pourtant ça avait bien commencé, à peine arrivés à Vaduz, la capitale, on aperçoit enchâssé dans la colline, le château de Vaduz, la résidence principale de la famille princière.
 
 
On tombe ensuite sur le siège du gouvernement
 
 
Et décidons de nous aventurer un peu plus en ville...et là...le néant. On est samedi 15h30, les quelques magasins de Vaduz sont fermés et pas âme qui vive dans la rue.
 
Qu'à cela ne tienne, je google vite ce qu'il y a à voir à Vaduz, m'aperçois que cette ville offre des activités palpitantes telles que: le musée du ski (fermé), le musée des beaux arts (fermé), celui de la poste (fermé) et ... de la calculette, tu m'étonnes ils savent compter dans les paradis fiscaux, fermé aussi, ça tombe bien j'aime pas les maths je ne comptais pas y aller.
 
Nous reprenons la voiture pour faire un tour, je vous laisse donc admirer le reste de Vaduz qui m'a laissée PANTOISE !
 
 
Des immeubles tous plus laids les uns que les autres
 
 
Une vente de citrouilles devant des espèces de HLM à la campagne
 
 
Et un mec de sortie avec sa cariole, putain j'avais l'impression d'être en Roumanie sous Ceausescu !
 
 
Sur le chemin de retour vers la Suisse (qui ne m'a jamais autant manqué) je décide de mener une enquête sur le Liechtenstein.
 
J'ai d'abord découvert que les femmes y avaient eu le droit de vote, tenez-vous bien en 1984 ! Et que l'avortement n'y était pas autorisé, ce qui n'a pas amélioré l'image que je venais de me faire du pays.
 
J'ai ensuite découvert que le Liechtenstein n'était pas une monarchie parlementaire mais une monarchie réelle, ce qui signifie que le Prince a de vrais pouvoirs et en m'amusant à taper sur google "liechtenstein dictature" (je suis tordue je sais) je suis tombée sur article du point du 25/03/12 intitulé "Liechtenstein dernière dictature d'Europe occidentale": expliquant comment une courageuse minorité Liechtensteinoise tente de déposer un projet de votation afin que le Prince perde son droit de véto absolu sur les décisons votées par son peuple.
 
Un article de La liberté, un quotidien fribourgeois, dans l'article "Les sujets se révoltent contre leur Prince" évoque lui aussi la tension, voire les menaces que suscite cette proposition de loi.
 
Neanmoins Le Liechtenstein était une expérience à vivre ne serait-ce que pour le degré de sidération que cela m'a procuré.

29 janvier 2013

Le petit suisse

Aujourd'hui j'ai décidé de répondre à la question qui vous empêche tous de dormir:

LE PETIT SUISSE EST-IL SUISSE ?
 
 
De prime abord je serais tentée de dire non car la définition précise du petit suisse est la suivante: fromage frais non salé de consistance onctueuse à base de lait de vache et de crème de lait de vache originaire de Normandie.
 
Le petit suisse serait-il donc un usurpateur ?
 
A moitié seulement car en creusant un peu on s'aperçoit que sans les suisses le petit suisse ne serait pas vraiment le petit suisse.
 
D'abord parce que sa fabrication découle du développement d'un procédé utilisé au Moyen-âge dans le canton de Vaud (Suisse).
 
Mais surtout parce que dans les années 1850, c'est un employé suisse d'une laiterie française qui à l'idée de faire ajouter à la propriétaire des lieux, madame Hérould, de la crème, au caillé déjà présent dans la préparation, d'où son appellation petit suisse.
 
Charles Gervais qui reprit le petit suisse à son compte et en fit son produit phare contribua un temps à la légende en faisant croire qu'il faisait livrer ces petits fromages cylindriques directement depuis la Suisse.

28 janvier 2013

Le Palais des Nations Unies

L'organisation des Nations Unies (alias l'ONU si ça parle mieux aux ignares) a été crée en 1945 par un collectif de 51 pays dans le but de veiller à maintenir la paix et la sécurité dans le monde, en gros d'éviter une 3ème guerre mondiale.

L'ONU regroupe aujourd'hui 193 pays sur 196 (sauf la Palestine, le Vatican et les îles Cook) d'où ce joli logo représentant notre monde entouré de 2 branches d'olivier symbolisant la paix.


L'ONU planche également sur des questions fondamentales telles que le développement durable, la protection des réfugiés, la lutte contre le terrorisme, l'avancée de la démocratie, la faim dans le monde et j'en passe...

Cet été nous avons pu visiter le siège européen des Nations Unies puisqu'il se trouve à Genève.



La visite, obligatoirement guidée, offre un accès à quelques salles du palais. Comme nous visitions un samedi aucune session n'avait lieu ce jour-là, les salles étaient donc toutes vides.

Par l'un des nombreux couloirs alimentant ce dédale Onusien...


... on surplombe ici la salle des Droits de l'Homme et de l'Alliance des Civilisations...


... récemment restaurée par l'artiste espagnol Miquel Barcelo qui a imaginé des fonds marins à la peinture coulante en guise de plafond.


La Salle des Pas Perdus (je crois) ...



... plus sobre mais qui offre à sa sortie une vue imprenable sur les jardins du palais.




La Salle du Conseil, théâtre d' importantes négociations, est dans un style plus solennel et ornée des peintures murales de José Maria Sert.


J'attire votre attention sur la hauteur des fenêtres, ça doit pas être fastoche tous les jours d'être boniche à l'ONU.


Quelles que soient l'importance et la taille des salles chaque pays membre y possède une place attitrée par ordre alphabétique.


On a pu s'assoir dans la salle des Assemblées, la plus grande, avec un sentiment assez chouette de se dire que seulement 2 jours plus tôt Aung San Suu Kyi y donnait son 1er discours de femme libre.




De nombreuses oeuvres d'art sont également offertes par certains pays membres et trônent fièrement dans les différents espaces du Palais.




A la sortie des chiottes je suis tombée sur 2 paons, et renseignement pris il paraît qu'il est de tradition aux Nations Unies d'avoir des paons en liberté dans les jardins.



24 janvier 2013

Le MAMCO

Le MAMCO qui essaie de faire comme le MOMA, c'est le musée d'art moderne et contemporain de Genève et ça vous fera une belle jambe d'apprendre que c'est le plus grand de Suisse.

Je sens que je ne vais encore pas me faire des amis avec cet article, voire perdre ceux qui nous y ont traîné. 

J'ai toujours eu tendance à penser (bien que je n'y connaisse rien) que l'art moderne était un énorme foutage de gueule et c'est pas la visite du MAMCO qui a apaisé mon point de vue.

Voici donc ce que j'ai retenu du MAMCO, qui je vous l'accorde, est une vison très personnelle (sachant que les 3 premières photos sont là uniquement pour me servir de caution morale par rapport à ce que je vais balancer après).

Ces magnifiques chariottes de l'espace:


Cette petite table déjà dressée, sa théière imitation Ming et sa pluie multicolore.


La chambre Ikea version quart monde


Ces 3 superbes fresques dépeignant avec brio notre vie quotidienne 




Jusque là nous avions déjà beaucoup de mal à comprendre la démarche de l'artiste mais avec les 3 qui suivent, les 2 êtres totalement primaires que nous sommes La Mandarine et moi, étions dans le flou le plus total.


Une lettre à laquelle on ne pense pas assez...il était donc utile de le rappeler


Et cette oeuvre luminescente qui aura au moins eu le mérite de me faire penser à régler ma facture de gaz.


Mais ouf nous étions sauvés car au MAMCO ils ont vachement d'humour, en témoigne cette petite pancarte au dessus de l'escalier...


( " Est-ce qu'à lier ? " pour ceux qui sont miro)

NB: Pour ceux qui seraient choqués et auraient envie de laisser des commentaires 1er degré  comme c'est arrivé sur un des articles précédents je vous demande de ne pas uniquement me traiter d'être primaire où de débile profonde, car je suis déjà au courant, mais de m'élever à un niveau supérieur en argumentant.

22 janvier 2013

Zermatt

Ah voilà une station de ski suisse qui nous a vraiment plu !

Zermatt est située dans le canton du Valais.


Ce week-end nous étions conviés à la fête du personnel de l'entreprise de poivrots de La Mandarine, tous frais payés (transport depuis Genève, hôtel 4 étoiles, repas gastronomiques, forfaits de ski, location des skis et chaussures, consos alcoolisées aux différents bars...) à Zermatt du vendredi matin au dimanche soir. 

N'étant malheureusement pas très près de mes sous, la perspective d'un week end d'entreprise, même entièrement gratuit, me faisait prodigieusement chier.

Et bien j'avais tort parce que c'était GENIAL !
Génial parce que l'ambiance était bon enfant, les gens vachement sympas et pour certains vraiment rigolos, les soirées très cool, bref je me suis marrée comme une baleine pendant 3 jours dans un cadre enchanteur !

L'arrivée à Zermatt se fait par le train depuis la petite ville de Tasch (voitures interdites) et sur le parvis de la gare l'enchantement commence, on a le choix entre se faire déposer à l'hôtel en voiture électrique où en calèche ! 


Nous étions logés au Park Hotel Beau Site...


... et depuis le balcon de notre chambre nous avions une vue éblouissante sur Zermatt et le Cervin.


Le Cervin (Matterhorn pour les suisses allemands, Cervino pour les suisses italiens) est la montagne la plus connue de suisse, idéalement située à la frontière italo-suisse entre le canton du Valais et la vallée d'Aoste et culmine à 4478 m.


C'est la forme pyramidale du Cervin qui est à l'origine de la forme particulière du Toblerone, ne gloussez pas c'est véridique.


Pendant que La Mandarine et tous les autres employés assistaient à leur réunion, moi je me baladais avec mes nouveaux amis dans Zermatt:
















A Zermatt l'architecture alpine est entièrement préservée, on retrouve même les raccards, ces anciens garde manger sur pilotis.


Ils nous ont même pondu un Mac chalet


Pendant ce week end très occupé, (entre ski et les multiples repas) on a aussi pu profiter de ces jolis bars glacés...


... des entraînements de curling (qui n'est autre qu'une sorte de pétanque glaciaire, balai en plus).




Et bien sûr tellement amorti  le spa de notre hôtel que nous en sommes ressortis tout fripés.



Et je vous laisse imaginer le plaisir de barboter par 36 degrés avec vue sur le Cervin...


... et sur l'extérieur enneigé