21 novembre 2012

La trilogie des bidochons à la montagne épisode 3: Escalade

Si vous avez bien suivi l'épisode précédent, après avoir gravi le Mont Blanc du Tacul, j'éructais de joie à l'idée de ne plus jamais chausser de crampons.

Alors quand le guide nous a proposé de faire de l'escalade le lendemain matin avant que le temps ne se gâte, j'ai tout de suite été d'accord. Et si la Mandarine est plus fort que moi en montagne, sur des rochers en revanche je me sens plus à l'aise que lui alors je faisais la mariole.

Je savais que le lendemain matin nous devions reprendre le téléphérique pour rejoindre l'aiguille du midi mais l'altitude m'ayant certainement endommagé une partie du cerveau je n'avais pas compris qu'il faudrait descendre une 2ème fois l'arête de la mort et donc rechausser les crampons !


Mandarine et le guide se sont payé une bonne tranche de rire en voyant ma tête déconfite à l'arrivée du téléphérique.

Contrairement à ce que je redoutais je me suis sentie tout de suite beaucoup plus à l'aise sur l'arête que la veille, tant physiquement que psychiquement.

Nous avons rejoint la barre rocheuse qui arrive droit au refuge des cosmiques, grand moment de bonheur quand on a déchaussé les crampons pour pouvoir attaquer les rochers.


Au bout de quelques minutes les rochers se font de plus en plus imposants

 
Je rejoins la Mandarine, et son joli look façon mineur indien dont lui seul a le secret, qui fait une pause Ovomaltine...
 
 
... ça c'est son côté suisse, afin de prendre des forces pour les petits rappels.
 
 
 
La vue sur l'Aiguille du midi et le célère refuge des Cosmiques nous indique que nous sommes presque arrivés.
 
 
Au bout de 2h30 de grimpette on débarque au refuge par le balcon, refuge d'ailleurs désert ce jour là pour cause de mauvaise météo à venir.
 
 
On y a tout de même bu un thé et on s'est payé une bonne rigolade avec Yves.
 
En redescendant j'ai fait des photos de pouffe pour la postérité devant le Mont Blanc du Tacul, gravi la veille
 
 
On a ensuite remonté l'arête des Cosmiques ce que j'ai eu l'impression de faire avec beaucoup plus de brio que la veille et c'est là où notre guide est fort, il a réussi à me réconcilier avec la montagne.
 
L'ascension du Mont Blanc étant devenue impossible, nous avons tenté de trouver avec Yves un autre sommet à gravir, comme il nous restait 2 jours, mais ni le Mont Rose versant suisse, ni le Grand Paradis versant Italien n'étaient faisables le mauvais temps s'étant abattu partout.
J'étais éberluée de voir que j'étais au final d'accord pour repartir pour un tour, quant à Mandarine, lui, il était un peu déçu, il s'est donc consolé avec une blonde de la Brasserie du Mont Blanc.
 
 
Suite à des mails que j'ai reçu je sais que des personnes extérieures à mon cercle amical parcourent ce blog, alors au cas où quelqu'un serait à la recherche d'un super guide voici quelques mots sur lui parce que sans lui cette aventure n'aurait pas été la même.
 
Sachez qu'avec Yves vous êtes en sécurité:
 
- Il est guide de haute montagne à Chamonix depuis 1989 (donc je ne suis pas peu fière de détenir le record de sa cliente la plus lente, c'est pas une blague !)
- Moniteur de ski depuis 1991
- Il a été secouriste en montagne avec le GPHM (peloton de gendarmerie)
- Puis formateur de secouristes
- Il a mené des expéditions de secours en Himalaya
- Il a gravi l'Everest en 2007
 
Et si pendant ses loisirs il pratique également l'escalade, la chute libre, la plongée...et j'en passe Yves n'a rien d'une tête brulée. Il est compétent, pédagogue, sérieux, humble et réfléchit, il dit les choses avec tact sans pour autant passer par 4 chemins et avec lui on se marre vraiment bien.
 
La Mandarine et moi avons été littéralement conquis et pensons refaire appel à lui cet hiver pour descendre la vallée Blanche à ski.
 
Les personnes intéressées peuvent me contacter je me ferai un plaisir de transmettre ses coordonnées.

1 commentaire:

  1. Je pense que tu devrais te faire engager comme doublure lumière pour Spiderman...t'es fin prête là !!!

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