14 novembre 2012

La trilogie des bidochons à la montagne Episode 1: L'école des glaces

Etant installés à Genève, donc à 1h de Chamonix, au printemps, outre les bourgeons qui ont germé sur mon visage a éclos l'idée de tenter l'ascension du Mont Blanc.

Attention 3 précisions s'imposent auprès de ceux qui ne me connaitraient pas:
1: Je n'aime pas marcher
2: Je ne m'étais pas entraînée avant car ça me fait chier de faire du sport
3: Je fume 1 paquet par jour

Alors pourquoi aller me torturer ainsi me direz-vous, et bien parce que je m'étais fixé le challenge de faire un sommet une fois dans ma vie et que la Mandarine avait bien envie de le tenter.

Fin Août nous voilà partis pour Chamonix.

Pas la peine de faire durer le suspens nous n'avons pas pu tenter le Mont Blanc pour cause de mauvaise météo mais nous avons pu gravir un autre sommet dont je vous parlerai dans le prochain épisode.

Quand on est neuneu comme nous en montagne il faut d'abord faire une journée d'école des glaces pour se familiariser avec les crampons, la corde, le baudrillet, le casque...

Nous avons donc retrouvé Yves notre guide (un saint homme, j'y reviendrai !) pour un entrainement à la mer de glace de Chamonix.


Etape n°1: descente des échelles pour accéder au glacier, jusque là fastoche.

 
 
Etape 2: Mettre les crampons et apprendre à marcher avec sans avoir l'air d'une débile mentale (ça se corse)
 
 
Etape 3: apprendre la technique pour descendre en crampons
 
 
 
Etape 4: Apprendre a remonter un petit mur de glace à la seule force des crampons et du piolet (encordés bien sûr) voici la Mandarine à l'ouvrage.
 
 
Et moi même, oui je sais c'est dur à croire, sur le même mur
 
 
Pour vous le prouver cette autre photo prise par Mandarine qui a vraiment le sens du cadrage et l'art de sublimer mon corps...
 
 
Etape 5: Apprendre à descendre en rappel pour lequel je suis beaucoup plus godiche que la Mandarine
 
 
 Etape 6: Voir sa 1ère crevasse
 
 
Etape 7: Après une journée riche en apprentissage et en émotions remonter les échelles dont on avait oublié l'existence ce qu'on fait avec beaucoup moins d'entrain qu'à la descente
 
 
 à mi-hauteur couper latéralement pour éviter les embouteillages
 

Et le soir, pour préparer notre métabolisme à l'ascension du lendemain, un repas léger...prescrit par le guide.

 

1 commentaire:

  1. telle une frêle ballerine évoluant sur des dentelles de glace....Béné en mode warrior !! yeaaaah baby !

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